7 sept. 2005

Le Post le plus Long...

Comme un bon mouton, je ne pense pas, je rebondis sur les thèmes largement couverts par les medias.

A propos des ventes de disque en France, le Monde reporte aujourd'hui la situation. Les ventes sont en baisse...on crie au diable d'Internet,on s'insurge on veux réglementer pour juguler les téléchargements pirates.

Première réaction : il est curieux de la part de sociétés multinationales, dont le modèle est fonde sur le libéralisme, qui savent très bien transformer en profits la moindre demande, de soudainement, réagissant a la baisse de cette même demande, viennent sans complexe quérir la protection des états.

Deuxième réaction : les bénéfices de ces Majors sont préservés, grâce a quelques licenciements, tout va pour le mieux finalement. En effet, en creusant un peu, on s'aperçoit que le volume de vente augmente au détriment du chiffre d'affaire. En bref, il y a toujours une demande soutenue, mais ce que l'ON propose n'est pas au bon prix. Pour preuve, le répertoire classique, dont la qualité ne varie pas par définition, est en hausse a la fois en volume et en CA. Je conclu que les variétés et autres actus ne valent pas le prix affiches...ON veux encore nous faire bouffer des navets au prix du foie de veau. Évidement qui pourrait oser vendre au même prix les oeuvres de Chopin et les reprises de la star sac'???

Troisième réflexion: le marche du disque n'est t'il pas en concurrence sur le créneau convoite des loisirs? Je crois que chacun puise dans le même budget (quand il existe) pour acheter un livre, sortir au resto, commander du vin, partir en vacances ou que sais-je encore de vos envies. Pointer du doigt sur des Pirates qui, pour la plupart, n'aurait de toute façon pas pu alimenter plus le MARCHE, reflète l'étroitesse de point de vue de ceux a qui appartient ce doigt.

Je ne plaindrai pas une seconde de plus le marche du disque.

Quatrième réflexion: les droits d'auteurs, et la profession sont menacée. A voir la croissance des ventes de musique en ligne sans support, il me semble que seule une voie de distribution est menacée.

Elle est tellement menacée, qu'il a fallu proposer un prix de la musique on-line qui ne concurrence pas trop le CD : environ 1€ le morceau.

Résultat sur ce canal de distribution des marges énormes, sans support sans transport et sans intermédiaire. A contrario, pour sauver le CD (lui même tueur du vinyle) on le pare d'atours coûteux (pochette, suppléments, et autres cadeaux bonux). Et pour une fois le mouton dit non, je ne suis pas attache affectivement a ce morceau de plastique. Je ne veux pas absolument posséder 500 de ces ramassent poussières destines a traîner 'negliment' dans notre salon (Au fait, je ne sais pas si je vous l'ai dit, mais je suis amoureux ).

Et pour finir, si, comme pour moi, l'accès libre a la musique permet de découvrir celle-ci et d'y prendre goût, alors, je suis pour...considérons cela comme un investissement marketing pour que les consommateurs que nous sommes soient attires par la musique plus que par un autre loisir.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

LE blog s'étoffe, et c'est très bien.

Je souscrit à tes réflexions, je ne plaidrais pas une seconde l'industrie du disque, et leurs faux arguments (enfin, pas recevables !!!).

Sauf que je suis un inpénitent acheteur de CD, que je veux en avoir pour mon argent, et quà ce titre, je demande que ce soit un objet singulier, et pas une vulgaire boite en plastique.

Mon seul problème, c'est que mes 2 chaines hifi s'encrassent de nicotine, et que le lecteur DVD que j'ai acheté souffre des même maux, ne lisant plus qu'un CD sur 2 ou 3. Donc, aux grands maux, les grands remèdes, j'ai copié mes CD sur mon micro ! Pas futé ok, mais si j'ai envie de dépenser pour les CD, les livres, les restau et le bon vin (sans parler des filles), ça me regarde ;-)